2nd Balkans Shiatsu Summit – à Zagreb (Croatie), 11 & 12 avril 2026

L’insomnie est l’un des troubles du sommeil les plus répandus dans nos sociétés modernes. Elle ne se limite pas à « mal dormir » : c’est une difficulté persistante à s’endormir, à rester endormi ou à obtenir un sommeil réellement réparateur. Selon plusieurs enquêtes internationales, environ 30 % des adultes déclarent souffrir de symptômes d’insomnie, et près de 10 % vivent une forme chronique qui affecte profondément leur quotidien.

Les causes sont multiples : stress, anxiété, rythme de vie irrégulier, exposition prolongée aux écrans, douleurs, changements hormonaux ou encore habitudes alimentaires perturbées. L’insomnie s’installe souvent en silence, puis crée un cercle vicieux : plus la personne craint de ne pas dormir, plus le sommeil devient difficile à trouver. L’atelier de Paul Banester traitera de ce trouble si courant.

L’anxiété est bien plus qu’un simple stress passager : elle peut devenir un trouble profond qui affecte la vie quotidienne. Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 4,4 % de la population mondiale souffre d’un trouble anxieux, ce qui équivaut à plus de 359 millions de personnes. Ce sentiment d’inquiétude constante peut se manifester de diverses manières — par des crises de panique, de l’agitation, des pensées obsédantes, ou même des symptômes physiques comme des palpitations ou des troubles digestifs.

L’anxiété ne se limite pas à un moment difficile : lorsqu’elle est durable et intense, elle peut sérieusement nuire à la concentration, aux relations sociales, au travail, et au bien-être général. Malheureusement, beaucoup de personnes n’accèdent pas à un traitement adapté. C’est tout l’intérêt de cette formation proposé par Mike Mandl.

Dans l’atelier dirigé par Fanny Roque, nous verrons comment lutter contre la dépression. La dépression est bien plus qu’un passage à vide : c’est un trouble profond de l’humeur qui affecte la pensée, les émotions, l’énergie et parfois même la vision de soi. L’Organisation mondiale de la santé estime que environ 5 % des adultes dans le monde vivent avec une dépression, ce qui en fait l’une des principales causes d’incapacité au niveau mondial. Ce chiffre souligne à quel point ce trouble est répandu… et pourtant encore trop souvent mal compris.

La dépression peut se manifester de nombreuses façons : perte d’intérêt pour les activités habituelles, fatigue persistante, tristesse intense, troubles du sommeil, difficultés de concentration, changement de l’appétit, ou sentiment de dévalorisation. Elle n’est pas le signe d’un manque de volonté, mais le résultat d’une combinaison complexe de facteurs biologiques, émotionnels, psychologiques et parfois sociaux.

Enfin, grâce à l’intervention de Sanja Novko, il sera question d’irritabilité. L’irritabilité est un état émotionnel souvent sous-estimé, pourtant il peut être l’un des premiers signes d’un déséquilibre intérieur. Elle se manifeste par une sensibilité accrue, une réaction disproportionnée aux stimuli du quotidien ou une difficulté à gérer la frustration. Selon certaines études en psychologie comportementale, près de 60 % des adultes déclarent traverser régulièrement des phases d’irritabilité liée au stress, à la fatigue ou à des troubles du sommeil.

Cet état n’apparaît jamais par hasard : il est fréquemment le reflet d’un système nerveux sursollicité. Le manque de repos, les tensions accumulées, la pression professionnelle, les conflits relationnels ou une hygiène de vie instable peuvent tous favoriser cette hyperréactivité émotionnelle. L’irritabilité devient alors un message du corps : un signal d’alarme qui indique que les ressources internes s’épuisent.