Entretien avec Rolland Boudet, pionnier du Shiatsu en France

17 Nov, 2025
Reading Time: 15 minutes

Il a été parmi les premiers membres de la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel. Rolland Boudet est à la fois un maître en arts martiaux et en Shiatsu. A partir de 2000, il a fondé les Académies de Shiatsu de Marseille, Toulouse, Cannes et Bordeaux, labellisées par le Japan Shiatsu College, et devient une référence pour représenter le Shiatsu Namikoshi en France. Ainsi depuis un quart de siècle, il forme avec sa collaboratrice Marie-Josée Gonzales les futurs professionnels au coeur de son dojo phocéen. Une rencontre forte et authentique.


Bonjour Rolland Boudet. Vous êtes un des acteurs majeurs du Shiatsu français, une figure aussi du monde des arts martiaux et pourtant le grand public ne vous connaît pas forcément. Racontez-nous un peu votre parcours…

Je suis né à Aubagne mais je suis installé à Marseille. J’ai découvert le Judo grâce à mon oncle qui était professeur. Je suis aussi devenu professeur de judo, 4e Dan à 23 ans et également professeur de Jiu-jitsu traditionnel. J’ai commencé en fait à comprendre le domaine énergétique à travers les arts martiaux. Ce qui m’a d’ailleurs amené à créer en 1990 mon courant martial le Ki Shin Tai Jutsu —en kanji 気 心 体 術 – une technique de l’énergie du corps et de l’esprit. J’ai eu envie à ce moment-là de m’intéresser à la médecine japonaise. 

Très vite, c’est ce sont donc les arts énergétiques qui vous ont intéressé ? 

Je ne connaissais finalement que la partie physique des arts martiaux et sports de combat. J’ai appris peu à peu des techniques basées sur la concentration, la respiration, et l’apaisement que cela peut amener, et découvert d’autres notions comme le concept des cinq éléments. J’avais eu une initiation avec mon maître de Judo Ryosaku Hirano, celui qui est sur le poster dans le dojo (un portrait signé est en effet affiché sur un mur du dojo, NDLR). C’est lui qui m’a donné mon premier Shiatsu. La première fois, cela m’a décontracté (Il rit). J’ai vu que cela faisait du bien et qu’il y avait des résultats positifs pour les sportifs avec une réelle diminution de leurs douleurs.  Dans les années 80, il n’existait pas d’école de formation de Shiatsu. J’ai d’abord dû me diriger vers l’enseignement de la médecine traditionnelle chinoise en faisant des stages à Paris Ecole des arts énergétiques appliqués qui n’existe plus1. On y apprenait les bases de la MTC, les méridiens, les massages asiatiques… J’ai fait aussi d’autres formations sur l’énergétique. 

Rolland Boudet au premier rang à gauche dans le Dojo du SMUC à Marseille. On aperçoit au centre Riosaku Hirano, assis au premier rang au centre.

Qui vous a initié réellement au Shiatsu ?

Après avoir suivi des formations en médecine chinoise et autres pendant au moins trois ans, j’ai cherché à faire du Shiatsu. J’ai commencé en autodidacte, vers la fin des années 90, découvrant les styles de Shiatsu, mais certains ne m’intéressaient pas. Ils n’étaient pas assez orientés vers la thérapie.  Je me suis intéressé au style Namikoshi dès 1995. Le président de la Fédération Française de Shiatsu traditionnel Jean Dirand2 pratiquait d’ailleurs le style Namikoshi. Et j’ai continué à pratiquer avec lui ce shiatsu reconnu par l’Etat Japonais au début des années 50. 

Rolland Boudet lors d’un stage de Ju-Jutsu dans les années 80.

Est-ce à partir de ce moment-là que vous avez fait développer le style Namikoshi en France ?

Oui, j’ai rencontré lors d’un stage du Japan Shiatsu College en région parisienne de l’Ecole Namikoshi les maîtres comme Shigeru Onoda, Akitomo Kobayashi. Avec Marie-Josée Gonzalès, qui travaille avec moi, nous avons ensuite suivi un stage chez Shigeru Onoda dans son école à Madrid 3 afin de se perfectionner dans le centre européen Namikoshi. Nous avons également participé à d’autres stages internationaux notamment en Belgique4. C’est d’ailleurs lors de ce stage que Kobayashi Senseï, qui avait des connaissances exceptionnelles, a fait un cours magistral sur le genou et m’a demandé officiellement de m’occuper des stagiaires francophones pendant les trois jours. Nous avons alors obtenu le titre officiel pour représenter le style Namikoshi et le Japan Shiatsu College en France à partir des années 2010.

Vous avez aussi accueilli Onoda à Marseille à trois reprises à partir de la création de l’Académie de Shiatsu en 2000. Cela a ancré le Shiatsu Namikoshi en France. Pourquoi avez-vous souhaité créer votre style, le Shiatsu Nomichi ?

Comme j’avais vu d’autres écoles japonaises de Shiatsu, j’ai inclus certaines techniques dans mon propre enseignement, même si à 90% mon enseignement reste Namikoshi5. C’est pour cela que j’ai voulu créer mon école apparentée Namikoshi mais en incluant d’autres techniques. Chaque maître Namikoshi a son propre style. Certains vont vouloir parler davantage d’anatomie et de physiologie comme Shigeru Onoda qui a crée le Shiatsu Aze ou le petit-fils de Namikoshi Senseï, d’autres vont parler plus d’énergétique. Ainsi, j’ai voulu apporter ces connaissances énergétiques acquises depuis toutes ces années. En approfondissant l’énergétique, on comprend mieux aussi le principe de l’école Namikoshi basée sur la qualité de la pression. Si on appuie n’importe comment, on n’est plus du tout dans la thérapie Shiatsu. J’ai imaginé et crée le Shiatsu Nomichi pendant ma formation avec Onoda. 

Le portrait de Ryosaku Hirano trône dans le dojo phocéen. Enseignant à Marseille dans les années 70 et 80, il demeure une figure du judo français.

Comment pourriez-vous définir le Shiatsu Nomichi 6 ?

Cela veut dire la voie, le chemin du Shiatsu. C’est une voie à suivre, comme on suit dans les arts martiaux, et l’idée est d’être en constante évolution. Même moi actuellement, je découvre beaucoup de choses en Shiatsu. C’est un renouvellement perpétuel, une compréhension nouvelle de la thérapie Shiatsu. C’est pour cela que j’aime parler d’acupression énergétique. Ce n’est pas que de la pression des doigts sinon ce n’est que mécanique… 

Comment expliquez-vous la place du Shiatsu en France et pourquoi est-ce si compliqué ?

Tout ce qui concerne la médecine dite naturelle est bloqué… J’avais pourtant enseigné il y a quelques années dans le cadre de la formation continue des kinésithérapeutes diplômés à l’université d’Aix-Marseille à l’invitation de la directrice et même à Antibes. Mais comme je n’étais pas kiné, mes interventions ont finalement été arrêtées. 

Pourtant les triggers points que les kinésithérapeutes pratiquent en séances viennent en partie des tsubos du Shiatsu, de l’Anma et du Tuina : c’est typiquement de l’acupression !

Oui…Certains kinés se sont formés au Shiatsu et on même arrêté la kinésithérapie ! Ils se sont aperçus des résultats obtenus… Et sans passer par le biais d’une machine…

Il faut garder en tête de faire un parallèle entre le système énergétique des méridiens, le système nerveux et circulatoire car les trois fonctionnent en synergie. Beaucoup ne parlent que d’énergétique mais oublient qu’on a un corps humain. Et les médecins oublient que l’on a un corps énergétique (il rit). 

Est-ce selon vous l’enjeu essentiel dans la prise en charge ?

Les médecins occidentaux soignent les symptômes pas les causes. Et souvent chacun reste dans sa spécialité. Alors que dans l’énergétique, tous les systèmes fonctionnent en synergie. Ce n’est pas parce que l’on travaille sur le système digestif que l’on va oublier que l’on a un système respiratoire. Le corps humain est une belle machine composée de plusieurs systèmes. Dès qu’il y en a un qui ne fonctionne pas bien, les autres aussi. 

Quelle est la solution pour faire vivre le Shiatsu en France ? Vous aviez obtenu le RNCP, puis cela a été supprimé… Comment faire exister cette pratique dans un cadre officiel?

Le problème c’est qu’en France… c’est un foutoir terrible. Toutes sortes de gens se disent pratiquer le Shiatsu et en réalité, ce sont des mélanges d’un peu de tout et surtout du Shiatsu relaxant. Chacun se réfère soit disant à Masunaga, or ce n’est même pas cela. Avec le RNCP (N° 32026) de Technicien en Acupression et Shiatsu, que l’on avait obtenu à titre individuel, l’Etat a voulu réguler la pratique thérapeutique. Or pour l’Etat, certaines pratiques étaient tout juste des massages de bien-être et du confort. On a donc subi les contrecoups de l’Etat qui n’a pas regardé les différences entre certaines écoles ou types de Shiatsu. Cela concerne aussi d’autres médecines naturelles dont certains secteurs ont aussi perdu le titre RNCP. C’est l’Ordre des médecins qui a tranché. Et maintenant, on n’existe plus que de manière officieuse. En fait, on est revenu 20 ans en arrière ! On avait fait pourtant une belle avancée avec la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel (FFST)7.

Au cœur du dojo marseillais, siège de l’Académie de Shiatsu, Rolland Boudet évoque avec passion sa carrière dans les arts martiaux et son amour pour le Shiatsu thérapeutique.
(C) Agathe Lagarrigue

Comment faire pour ne pas perdre ces savoirs, que la transmission soit faite ? Faut-il un diplôme européen pour valider une reconnaissance et une professionnalisation ?

Il y a une problématique nationale mais aussi internationale. D’ailleurs la place du Shiatsu n’est pas la même partout dans le monde. La France est très en retard sur le plan européen. Si on observe la Suisse, cela marche très bien car l’Etat Suisse permet à des gens de travailler en étant reconnus. Tant qu’il n’y a pas un diplôme d’Etat, cela ne fonctionnera pas. Un diplôme européen oui mais il faut qu’il soit reconnu par la France. Pour avoir combattu en ce sens pendant vingt ans, je le sais bien. C’est exactement pareil dans le secteur des arts martiaux. J’ai connu la même chose, à part pour le Judo, le Karaté, l’Aïkido, le reste… C’est très difficile. J’ai essayé aussi de promouvoir le Shiatsu notamment quand on a eu le RNCP. Mais maintenant qu’on ne l’a plus, c’est trop compliqué.

Comment sortir alors de 20 ans de tâtonnement ? 

C’est en faisant par exemple des interventions dans le milieu médical comme nous faisons à l’hôpital de Bordeaux8, cela ça sert énormément. On a des retours très importants. On l’a fait aussi à Marseille et à Aubagne dans le cadre de la prise en charge de la douleur. Mais souvent c’est bloqué par la suite par les médecins…

Revenons à votre parcours. Si vous aviez un souvenir de prises en charge de Shiatsu ce serait lequel ?

J’avais pris en charge le patron d’un grand groupe français qui vivait en partie au Japon. Il voulait que je vienne avec lui partout. Je l’ai suivi pendant trois ans comme d’autres personnalités. Une fois, il m’a envoyé un hélicoptère pour recevoir un soin. Et je pouvais rester une semaine entière dans son domaine. C’est un beau souvenir car cette personne connaissait bien l’énergétique et s’y intéressait. On discutait du Shiatsu qu’il recevait au Japon à l’école Namikoshi et avec moi quand il était en France dans le sud. 

Quelles sont les notions essentielles sur le Shiatsu que l’on vous a transmises? 

Apporter du bien-être et soulager les douleurs, les problèmes que les personnes peuvent rencontrer. Il faut s’investir, ne pas regarder le nombre de séances ni l’aspect financier. Ce qu’il faut c’est donner ce que l’on a dans le coeur à la personne qu’on prend en charge en vue de la guérison. C’est ça qui me passionne dans le Shiatsu. 

C’est le fameux kokoro, notion clé de Namikoshi que l’on retrouve dans sa devise 9

C’est ça ! On ne peut pas faire du Shiatsu d’une manière strictement professionnelle si on n’a pas l’amour, le soin d’apporter du réconfort. Cela passe par le Shiatsu, la discussion, le contact. Le toucher demeure très important, primordial. Ce n’est pas du magnétisme, mais il faut qu’il y ait un contact qui s’établisse sur le plan énergétique. C’est pour cela que j’aime le terme d’acupression énergétique. 

Vous aimez aussi le terme de sensitif…

Quand le Shiatsu Namikoshi a été reconnu au Japon en 1957, ils n’ont pas voulu trop parler d’énergétique car il ne fallait pas que l’on retrouve trop de notions de la MTC. Ils ont fait passer ça un peu comme de la chiropractie, de la kinésithérapie. Ce qui est certain, c’est que c’est une pratique très sensorielle, sensitive. Tokujiro Namikoshi a crée son style de Shiatsu et il l’a crée sans aucune connaissance énergétique, sans aucune connaissance en anatomie, physiologie10. C’est en essayant de soigner sa mère qu’il a trouvé des zones, la façon de les travailler. Il faut donc que cette pratique reste de l’ordre du sensitif. Avec les points d’énergie sur ou hors méridiens. 

S’il y avait un point à retenir ce serait…

On dit toujours le 36E… Il n’y en a pas qu’un, c’est pas possible un ! Je dirai, ce n’est pas un point, mais c’est une ligne. Celle des Joko qui regroupe donc le 10V, 20 VB et le 12VB11. Par elle, on peut soigner beaucoup de problèmes. Après il n’y a pas de points miraculeux…

Pourquoi est-ce si important de respecter le kata de base ?

Il faut le respecter car c’est lui qui vous donne la qualité de la technique du Shiatsu. Le kata de base est fait pour apprendre à faire du Shiatsu. C’est pour cela que les postures sont bien précises, le positionnement également, l’intensité de la pression, le travail avec un, deux pouces, pouces joints, les pressions palmaires… On apprend vraiment à faire du Shiatsu de base sur l’ensemble du corps. C’est capital et en plus à partir de ce kata de base, on doit découvrir le rôle du hara. Ce qui est étonnant c’est que dans les ouvrages de Namikoshi, ils n’en parlent pas du tout du hara (il rit). Par contre, Kobayashi Senseï en parle. Certains gardent aussi un peu leurs secrets. Le hara, je l’ai développé dans les arts martiaux, donc bien avant le Shiatsu, par le Jiu jitsu et Ki shin tai.

Les mains de Rolland Boudet montrent les pressions d’un kata thérapeutique de l’épaule.

Mais est-ce que l’on peut vraiment enseigner le Ki ?

Oui cela s’expérimente et s’enseigne à condition que la personne soit ouverte évidemment. Et pour le développer cela demande du temps…Selon moi, l’enseignement du Ki passe par une technique d’art martial traditionnel japonais, ou par le Shiatsu. Je constate aussi qu’au niveau des élèves, le ki n’intéresse pas forcément. Beaucoup de personnes veulent apprendre rapidement le Shiatsu de manière mécanique. Et quand ils ont fait trois ans de formation, ils croient tout savoir… Alors qu’en réalité on en est loin. 

A partir de quand on peut dire qu’on est un praticien ?

Il faut au moins quatre ans. On est alors praticien en restant dans des cas qui ne présentent pas trop de difficultés. Et c’est comme ça, en essayant soi-même de s’améliorer, de trouver des possibilités de soigner correctement la personne qui vient vous trouver que l’on va progresser automatiquement. Car c’est là que certains déclics se font, que l’on comprend beaucoup mieux les cours théoriques reçus. Le Shiatsu selon moi, c’est une passion, celle d’accompagner dans le soin. Si c’est pas une passion, bin…

D’où vient cette envie ?

Je ne sais pas car quand j’étais jeune, je n’étais pas attiré par les soins médicaux. Puis, quand je suis devenu jeune adulte, j’ai passé le concours de kiné et d’infirmier. J’ai raté de peu l’examen de kiné et j’ai découvert le milieu médical. J’ai travaillé un peu en clinique puis je me suis consacré complètement aux arts martiaux et au Shiatsu. J’ai été aussi employé de banque pendant 5 ans. Pour les horaires, c’était plus simple ! Le métier d’infirmier, là aussi c’est un métier normalement de passion. On voit tout de suite la différence quand c’est fait avec passion. Ce n’est pas que l’acte technique. On voit le rapport qu’il y a entre celui qui soigne et le malade. J’ai été malade pendant deux mois l’an dernier, je vois la différence entre une personne indifférente et une personne attentionnée. On en revient au kokoro. 

Quels seraient les conseils que vous donneriez à un jeune praticien?

Surtout qu’il continue sa formation, qu’il garde le lien, pour continuer d’apprendre et ne pas couper le fil.  Il faut aussi un vrai investissement personnel. Si on a un métier, il faut qu’il permette de laisser du temps de pouvoir pratiquer le Shiatsu, quitte à se mettre à mi temps. Et après il faut se faire connaître. Il faut nourrir son ki aussi…

Qu’est-ce qui fait un bon praticien selon vous?

C’est son efficacité ! S’il a des résultats. Il faut qu’il soit aussi honnête. Il ne faut pas faire croire aux gens que l’on va les guérir. Il faut être humble même dans sa tenue et dire à la personne, je vais vous aider et essayer de vous soigner. Il faut être attentif. 

Après toutes ces années de pratique, qu’est-ce qui vous passionne autant ? 

C’est toujours la découverte de nouvelles sensations, de nouvelles compréhensions de l’acupression énergétique. Cela me passionne de voir que l’on peut avoir des résultats dans des pathologies compliquées, que l’on peut arriver à accompagner certaines maladies, et si on ne n’arrive pas à les guérir par le Shiatsu, à les faire supporter plus facilement. C’est pour cela que je propose dans la formation ou les stages nationaux des thèmes comme la sclérose en plaques par exemple. Par le Shiatsu, on peut beaucoup apporter et même ralentir l’évolution des problèmes. C’est déjà pas mal. 

Merci pour cette belle discussion Rolland, c’était important de recueillir votre parole.

Merci à vous !


Notes

  1. Cette école était située dans le 16e arrondissement selon Rolland Boudet. Etaient enseignées notamment l’acupression et la phytothérapie. ↩︎
  2. Jean Dirand, co-fondateur et ancien président de la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel de sa création en 1994 et jusqu’en 2002. ↩︎
  3. Shigeru Onoda a fondé l’Ecole Japonesa de Shiatsu à Madrid, accréditée par l’Université de Shiatsu au Japon, le Japan Shiatsu College et Namikoshi Shiatsu Europa. Il est également le fondateur du style Aze Shiatsu. https://shiatsudo.com/fr/maestro/ ↩︎
  4. Ce stage avait été organisé par Ivan Bel en 2010 à Bruxelles. ↩︎
  5. Le site officiel de l’Académie de Shiatsu qui regroupe les écoles de Marseille, Cannes et Toulouse. https://academie-shiatsu.fr ↩︎
  6. Le Shiatsu No Michi 指圧の道 signifie la voie ou le chemin du Shiatsu. ↩︎
  7. https://ffst.fr ↩︎
  8. Depuis janvier 2025, l’Académie de Shiatsu a mis en place un partenariat avec le CHU Saint-André de Bordeaux dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux au travail.
    Ce programme vise à offrir des séances dédiées aux personnels soignants et administratifs de l’hôpital afin de les accompagner dans la gestion du stress et l’amélioration du bien-être au travail.

    ↩︎
  9. Kokoro signifie le coeur [心] et désigne l’aspect émotionnel et humain, l’esprit en chacun d’entre nous. « Le Coeur du Shiatsu est comme l’amour maternel. La pression sur le corps stimule la source de vie » disait Tokujiro Namikoshi.   ↩︎
  10. Rolland Boudet évoque la naissance des gestes du futur praticien, lorsque, enfant, Namikoshi Senseï apaisait les douleurs de sa mère par acupression. Sa mère souffrait en effet de rhumatisme polyarticulaire. C’est de manière empirique que le tout jeune Tokujiro Namikoshi découvre que pressions, frictions, massages, soulagent ses souffrances. Ce n’est que plus tard qu’il se forme notamment au massages Anma, avant de fonder en 1925 l’Institut de Thérapie Shiatsu à Hokkaido.. ↩︎
  11. La ligne joko présente une série de points, appelés points Fenêtre du ciel en MTC. Ils sont situés à la base de l’os occipital. ↩︎


Autrice

Agathe Lagarrigue
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